Le poète. Pour Jacques Ridereau. Par MLD.
La main serpente,
Se balade et voyage
Au gré
Des chemins imaginaires.
Le poète réfléchit
Une main posée à son oreille.
Il écoute
Il entend la mer, les embruns
Et les cerfs-volants
Qu’il viendra coucher sur le papier
Comme le soleil
Comme l’éternité.
Il posera ses mots
Sur les campagnes endormies
Sur les neiges éternelles,
Sa touche de couleurs
En vers et contre tous.
Les rimes s’arrimeront
Aux feuilles tourbillonnantes
Jardins brodés, cours d’écoles
Marronniers centenaires.
Les légendes
Resteront à jamais gravées
Dans le cœur du poète
Dans sa main.
Dans le cahier secret.
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